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TLD 2

Suite de l'aventure : la T.L.D. de la Croix du Sud

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Tiens ! Nous avons fait escale à Abidjan !

Après de longues et dures journées de combats livrés contre le Diesel-Alternateur (D.A.), les troupes du Général Thépaut et de son éminence grise le commissaire Baré ont pu, gaiement, s'adonner aux plaisirs ivoiriens.

Premier des cinq sens mit à contribution, l'odorat ! Bien avant de voir le quai, une douce odeur nous titillait les narines.

Nous pensions déjà que les Abidjanais avaient bien fait les choses. C'était très couleur local, comme l'eau du port, d'un joli marron-clair délicat. Ensuite, ce fut le quai des bananiers. Impressionnant ! Je n'en ai vu aucune ! Paraît-il que bientôt, il s'appellera "le quai des ananas"... (Les meilleurs du monde assurément.) Là aussi, ils avaient fait fort ! Les détritus étaient délicatement déposés çà et là, c'était du plus bel effet. Et cette odeur, fantastique ! Un petit velours !!! Mais, le clou du spectacle, car effectivement les Ivoiriens avaient organisé çà en grand, fut sans nul doute le coup du macchabée ...

Génial !!! Du grand art, avec son et lumières.

Que je t'explique, à toi l'incrédule confortablement installé au fond de ton fauteuil :

Un volontaire, trois jours avant notre arrivée afin de bien s'imprégner de son rôle, s'était jeté à l'eau. Le premier soir que nous étions là, il refit surface non loin du bateau. Nous, on l'a pas vu, car on ne connaissait pas le programme de la soirée !!! Mais, tous les autres participants au spectacle attendaient le retour en surface et l'ont vécu en direct !(Mauvais spectateurs sans doute car ils n'ont pas applaudis?). Ensuite, ils sont venus nous prévenir. Ils avaient l'air en colère (tu parles nous avions raté le meilleurs !). Enfin bref, on a tous suivi le restant de la pièce. Les projecteurs suivaient l'acteur sur le plan d'eau comme Johnny à Bercy, c'était grandiose. L'autre a défilé le long du bord (On aurait peut-être du faire un petit garde à vous tribord en guise d'applaudissement. Mais, on ne savait pas trop, alors on n'a rien fait!). Et cette odeur, géniale... Tu peux pas savoir, je suis sûr que j'en ramènerai un peu, tu verras !!!

Ah ! Il faut que je te dise. L'acteur, la vedette du spectacle ; ces idiots de figurants sur le quai, pour l'aider à ressortir de l'eau, tu vas rire... Ils l'ont attrapé par le cou et il est mort étranglé !!!

                                                  Petit Jean.

Toi, qui est l'égal des SAS, OSS 117, Mac Bolan, 007 et autres espions destructeurs de grande classe.

Toi, qui vaillamment combattît pendant 48 jours la horde sauvage des Ventilo-convecteurs.

Toi, qui déroule les manches à incendie plus vite que ton ombre.

Toi, qui par ton esprit salace a reçu le doux, mais inquiétant, qualificatif "d'œil de Moscou". (Ce qui, entre nous soit dit te vaudras des emmerdements en rentrant à quai avec la DPSD).

Toi, qui lors de moments d'angoisses collectives savait d'un "CROA !" bien placé, nous enchanté le cœur.

Toi, qui noblesse oblige, un jour, déboucha le nectar des nectars. J'ai nommé : une bouteille de pastis.

Toi, qui tant s'en faut, a su maîtriser les chiottes comme seul un spécialiste de haut niveau aurait pu le faire.

Toi, enfin, que nous autres, êtres rampants, infectes et putrides, nous vénérons comme étant le Dieu Corbeau du temps où les Pharaons étaient à leur apogée.

Reçois, de fait, de nos humbles personnes avilies par plusieurs années de marine ; excuses notre outrecuidance ; mais, permets-nous de te souhaiter un bon et joyeux anniversaire !

Cette fête, le hasard l'ayant voulu ainsi, correspond à la naissance d'un certain Marcel Margathé, nouveau-né à la vie civile.

Avec tous les compliments de ceux dont tu pourrais les accepter !

Amitiés Petit Jean.

                                    Petit Jean

Les rues noires et sombres (normal, vu qu'elle sont noires !), propices à la méditation transcendantale à dix centimètres au-dessus du macadam, m'accueillent, moi le marin en escale !

L'obscurité de ces voies, uniquement éclairées d'une brume rougeâtre, invite au recueillement. To drink or not to drink ? La question ne se pose pas ! Le sourire enjôleur d'une matrone de pizzeria africaine m'invite à la consommation. A quoi bon résister ? Je sais que dix mètres plus loin j'aurai soif ! D'un pas encore sûr, je me dirige vers le débit de boissons. La pénombre s'accentue. La porte passée, devant moi s'offre le spectacle habituel des bars où l'on boit plus par désespoir que poussé par le plaisir. Le comptoir gigantesque prend l'allure de la Grande Muraille de Chine au fur et à mesure que je m'approche. Je m'avance lentement étreint par une terreur interne : Suis-je si petit que mon regard ne puisse passer au-dessus du zinc ? Tirant de toute mes forces un tabouret, je m'en sers comme échelle et je gravi difficilement ses barreaux. Soudain, l'apocalypse ! De l'autre côté ! Damned ! Ils sont tous noir.

Je descend déçu. Je n'ai rien bu !!!

                                      Petit Jean

D'abord se détendre. C'est à dire, s'avachire dans un fauteuil les pieds dans les charentaises.

Deuxièmement. Ne point prêter attention aux fautes d'orthographes et de frappes.

Troisièmement. Ceci ne voulant en aucun cas être vulgaire, toutes mauvaises interprétations ne serait le fait que du seul lecteur.

FAIT DIVERS !

Pendant le viol, le père de la jeune fille faisait tranquillement la sieste !

On sait à présent à quelle heure a eu lieu le drame.

Ainsi, d'hors et déjà nous pouvons reconstituer les faits dans leurs moindres détails. C'est hier à 14h00 qu'un jeune émigrant sicilien chômeur descendit à la machine pour y chercher du travail. Il y trouva uniquement que mademoiselle Lebouilleur Hindrette. La petite Hindrette, chaque jours, puisait de l'eau pour son papa qui, comme tous les après midi faisait la sieste de 12h00 à 15h00. Et c'est là ! A la machine, que le jeune sicilien assouvit brutalement ses bas instincts (sauvage !) sur la frêle fillette. A 14h30, le père, ne voyant pas sa fifille revenir avec l'eau, descendit à la machine.

Le jeune homme nia d'abord les faits qui lui étaient reprochés. Mais après un examen médical, il s'avéra que la petite, qui comme chacun le savait à bord était vierge, avait perdue sa rondelle.

Le jeune homme comparaîtra donc devant le tribunal pour détournement de mineur et viol qualifié. Il risque entre 18 et 20 jours de T.L.D.

Affaire à suivre !

                                       Petit Jean

Conakry : superbe punch offert gracieusement par le carré plage arrière. Bal, musique local et un homme mondialement connu donnant la mimine à son homologue local.

La mer, dure, dure pour certain ce trajet Conakry/Las Palmas. Le bateau lège, plus d'eau douce ou presque, plus de gazole. D'où l'arrivée à Las Palmas d'un petit bouchon gris aux couleurs françaises.

Las Palmas, pas mal pour les affaires. Surtout l'électronique, platines lasers et les célèbres G-SHOCK. Par contre, dur-dur pour deux O.M pourtant sympas. Un "crack ma poule deux œufs" mal placé devant le consul honoraire = Pour une première condamnation : 6 jours de prisons avec sursit. Et un crackex pendant le coquetel, face à face "personnalités et quelqu'un réclamant son courrier" = 15 jours de prison ferme, dont dix se passeront à Lorient.

Le départ, quelques heures plus tard que prévu, continuera à mettre de l'ambiance.

                                    Petit Jean

C'est en mille six cent et des brouettes, dans la ville de Ravejolle, dans le département de la Lozère que la panique a pris les personnes du troisième âge.

Et non pas les jeunes filles ainsi que les bedits enfants comme osent l'écrire certains historiens véreux !

En effet, à cette époque-là (1765-1768), sous le règne du bon Roy Henri IV, un monstre plus simplet que méchant descendait le soir en ville.

Lors de son périple nocturne dans la cité, il commettait toute une série de vols. Son truc à lui, c'était les dentiers des vieilles gens.

A l'aube, enfin, il aimait arpenter les rues en criant :

- J'ai vos dents, j'ai vos dents !

Une fois de plus, Petit jean détruit la légende et instaure la vérité!

                                        Petit Jean

Panique à bord du Chasseur de Mines Croix du Sud.

A force de manipuler des cartes électroniques, les électriciens auraient attrapé des puces. L'infirmier reste sur le qui-vive et dort avec une bombe de D.D.T.

                                        Petit Jean

On peut voir depuis hier matin, sur la plage arrière du Chasseur de Mines Croix du Sud, un échantillon de quelques animaux de l'ère préhistorique sortis de la moins 18°c par le conservateur du muséum des S.A.O.

Et c'est ainsi que pour la modique somme de cinq francs, vos enfants émerveillés pourront voir :

Un magnifique grutosaurus hydrolicus de l'ère du levage,

un splendide treuillactyl vulgaris de l'ère du tirage,

un palmipèdus zodiacum de l'ère des poissongris, ainsi qu'une chose très rare (bande de pistonnés !) :

Un couple de merveilleux papus filus guidix de l'ère de la guerdémines !!!!!!!!!!!!!!!!!!

                                        Petit Jean

Petit Jean frappe fort ! Incroyable mais vrai, il l'a vu faire !

L'impossible a été réalisé sur la Croix du Sud. C'est effectivement un exploit sans précédent qu'a réalisé un membre de l'équipage du Chasseur de Mines Croix du Sud.

On en parlait depuis des générations. Mais, personne ne l'avait vu faire.

Fantastique dépassement de la limite humaine. La chose est arrivée. La chose tant décrite dans les vieux livres mais jamais prouvée a été accomplie.

Demain, l'auteur de cet exploit sera mondialement connu comme le seul homme sur terre à s'être fourré le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

Il mérite notre admiration.

                                           Petit Jean

POSTE DE COMBAT SUR LA CROIX DU SUD

L'océan Atlantique est bien calme. Cette eau salée que l'on dit si insidieuse, si virulente, si méchante avec les hommes qui osent la violer, est pour nous des plus clémente.

Ayant téléphoné à son ami le Dieu Soleil, elle nous procure de longues périodes de bien être corporel sur la plage arrière et le pont teugue.

Or, cet après midi-là ! Les évènements se gâtèrent. Non pas du fait des éléments naturels, mais à cause d'une invention diabolique de l'homme... Ecoutez plutôt !!!

- Hareuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu... Au poste de combat (bis !)."

Ainsi donc, dès cet instant tout change. Les shorts et chemisettes furent remis en ordre de bon alois, les serviettes de bains rapidement pliées et la fourmilière s'activa. Je vis les mécanos prendre l'ascenseur pour aller à la machine, les hommes du C.O et de la passerelle attendre le bus qui les mènerai de la plage arrière jusqu'à l'avant, les plus pressés prenant le taxi. Le tout en une fraction de seconde.

PUIS !!! Tout rentra dans l'ordre. Plus personne à traîner. Tout le monde à son poste, sauf moi ! Je virgulai donc un dernier regard sur la plage vide et, repérai un vélocipède. J'eu tôt fait de l'enfourcher et de me rendre au PC.MESSE  où le major la célébrait.

Voilà ce que cela donnait :

- Abris de P.C. ; balancement des klaxooooonnnnnn... Amen !

- Abris de P.C. ; pompes balancées, bien fonctionnééééeeeeessss... Amen !

(Le Dieu devait être en ce temps-là : Abris !)

- Tou-ou-ou-ou-ououou... le personnel présent au-au-au-auauau poste de combat... Ainsi soit-il !!!...

Puis vînt le sermon:

- Ah ! Nom de Dieu ! Qu'est-ce qui' fout' à la passerelle ? Aaaagneaux de Dieu (Abris) ne vous laissez pas égarer sur la route du passavant alors qu'il faut aller au local TAG...

                                Petit Jean

     Môman,

     Nous avons été détourné vers LOMÉ où que c'est qu'il y a la guerre. Le Croiseur Mobile CROIX DU SUD, mon bateau, est arrivé le premier avant les avions Jaguars (Impressionnant, non ?). Nous sommes arrivés dans un pays en état de choc. Nous aussi on était choqué de ne pas sortir le premier jour. La seule chose d'intéressante à faire c'était de regarder l'une des deux vedettes de la flotte togolaise appareiller. Figures-toi que leur marine avait quand-même capturé sept P.L.S.M. (Pirogue Lance Sagaie à Moteur). Le deuxième jour on est parti en mer pour impressionner l'ennemi. Tu vois, on présentait notre tribord à la plage jusqu'à la frontière ghanéenne. Mais c'est en revenant qu'ils ont eu le plus peur, car sur bâbord on avait la 12,7 mm. Faut croire qu'on faisait féroce car après on a eu le droit de sortir !

     Ton fils qui espère avoir une médaille.

                                                                      Christian

                                      Petit Jean

De notre reporter Petit Jean.

C'est hier, en début de matinée, que la nouvelle tomba sur les télescripteurs de la bourse de Dallas au Texas. Aussitôt furent mis en vente des milliers d'actions de la Texaco. Bientôt suivit par les nombreuses compagnies indépendantes, dont celle du fameux J.R. Ewing. Le gouvernement américain a aussitôt réagi par l'intermédiaire de la C.I.A. La nouvelle ne venait pas des pays arabes. En fait, là-bas également on apprenait que le Koweït et le Liban avaient déposé leur bilan. De source bien informée, les autres pays producteurs de pétrole du golfe ne tarderont pas à en faire autant. A Londres, Madame Thatcher (Maggy pour les intimes.) a réuni (comme d'habitude !) un cabinet de crise. Les forages en mer du nord vont être interrompus. Il semblerait que tous les pays du monde soient en crise. C'est le plus grand désastre pétrolier de tous les temps. Tous paniquent !

Tous, sauf un ! Car en France, all is be cool ! La bourse de Paris ne s'est jamais aussi bien portée !

Mais que ce passe-t-il donc ?

PS : Rappel de la conversation du 1er octobre 1986 à 08h00 entre le PC-MES et l'abris-navigation.

-Abris de PC, je vous envoie les existants en gazole ... 64,8 m3... soit 86,4%"

- Bien reçu d'Abris... ... Mais à minuit on avait 84% ?????"

- Abris de PC, c'est normal, le moteur principal fournit du gazole !"

- Ah, bien reçu d'Abris." 

                             Petit Jean

En fait, les satellites espions U.S., auraient-ils l'ouïe si fine que ... ???

Confucius lui-même l'avait dit !

Mahomet en avait fait sa devise !

Shiva l'enseignait à qui voulait l'entendre !

Même Alexandre le Grand, même Charlemagne, même Napoléon Bonaparte, même Hitler, même Martin et enfin même Kadhafi n'ont jamais appareillé un dimanche matin !

Mais, la Croix du Sud, fiers Vaisseau, fringuant coursier d'eau douce, n'a que faire de ces préceptes passés. Ainsi, c'est à 09h00, le dimanche 05 octobre 1986 que nous partîmes de Conakry. Enfin, que nous essayâmes de prendre la mer. Car,

- Avarie de tout ! Passez sur tout à bras !"

Le moteur principal, plus intelligent que nous, fît la grève. Les kilowatts du groupe 115v/400Hz étaient, quant à eux, restés à terre.

Je pense que tous ceux-là connaissaient la légende, car depuis nous avons une petite houle de face qui gêne bien des biffins sur notre canot.

                                          Petit Jean

Toute ressemblance, toute similitude avec des personnes ou des faits, etc. etc... Refrain connu.

MONSTRUEUSE FIN DE LA PRISE D'OTAGES DES MECANO'S PAR LE MOTEUR PRINCIPAL.

C'est terminé ! Après de longues journées d'angoisse et de tractations entre le moteur principal et le colonel Thépaut, l'affaire de la prise d'otages des Mécano's a connu sa conclusion ce matin à 04h00 Zulu. En effet, vers 03h00, la brigade d'élite, lasse des pourparlers infructueux, a investi le compartiment machine alors que le Moteur principal faisait une partie de belote de comptoir avec le Diesel-Alternateur. A 04h00, l'assaut fût donné. Le Moteur Principal se rendit immédiatement. Il fût maîtrisé aisément par les hommes du G.I.G.N. (Groupe d'Intervention des Gentils Navigateurs) du Capitaine Daniel. 

Voyant cette opération de près et constatant que celle-ci allait occasionner la fin du règne du Moteur Principal, le Bouilleur rendît l'âme en se suicidant. Pour ce faire, il mît son interrupteur de pace-maker sur off ! Son agonie fût longue et douloureuse. C'est là, la seule victime qu'il faille compter. Mais quelle perte pour l'humanité (pas le journal !) :

Indret Bouilleur, surnommé dans le milieu 5T/j (5 tonnes par jour) est né à Nantes. Fils d'une chaudière à vapeur et d'un alambic normand. S'engage dans la Marine Nationale en 1985.

Après une période de classes pendant laquelle il sauva l'équipage de la Croix du Sud de la pépie, il fut envoyé en Afrique noire comme agent du PC-MES.

Décoré de l'Ordre de la Soupape Thermostatique.

Grand Chevalier du Milligramme Par Litre.

DE PROFUNDIS.

                                  Petit Jean

SUBSISTANTS OR NOT SUBSISTANTS

Nous partîmes 49 et par un prompt renfort nous nous vîmes 53 en arrivant au port.

En fait, qui aurait pu le croire ?

La Croix du Sud aurait-elle osé appareiller avec des subsistants pour sa T.L.D. ?

Et pourtant, ils furent quatre à mettre les pieds de l'autre côté de la coupée, tels les Dalton's.

Premier présage, vilain augure, le maître Principal (Moteur Principal) refusa de démarrer.

Y-avait-il parmi eux, le quelconque possesseur d'un gris-gris mystérieux ?

Comment le savoir, car qui n'a pas le sien aujourd'hui ? Tels des rapaces, nos subsistants (de l'Aigle) eurent tôt fait d'occuper les postes clefs de la barcasse. Untel se dévoua et prît d'assaut la passerelle, un autre se rua sauvagement sur les ficelles qui tiennent la pirogue lorsqu'elle est garée su'le trottoir, le troisième, encore moins sage, investît la cambuse et passa son temps à jouer plus aux chiffres qu'aux lettres. Ce que fît le quatrième n'est pas dit dans la chanson (Pardon !Je me trompe de texte !). quand au dernier, il s'autorisa un truc !( Et crack ma poule deux œufs!). Il s'intronisa un beau soir : Ingénieur de quart machine ! Devant une telle cérémonie nul n'aurait songé à le contredire. De ce fait, certains soir lors du Saba, on peut voir de quart :

Un officier des plus fringant,

Un bosco des plus savant,

Un commis des plus comptant,

Et un ingénieur des plus crispant.

Dès lors, la main du destin, mesquine soit-elle, prend sa plus belle plume et, d'une peinture argentée, rajoute, dans la voûte bleutée qui nous sert de toit, une constellation !

De son autre main, elle se saisie de peinture blanche (fournie par le bosco !) et par traits francs, peint sur la coque ces quelques lettres qui correspondent aux nouvelles étoiles dessinées dans le ciel : L'AIGLE !

Et ainsi, ce futur vaisseau par équipage interposé aura déjà avant l'heure appareillé...

                                              Petit Jean

FIN !

 Cette TLD ne fut pas des plus facile. Je n'étais qu'un simple subsistant mais grâce à tous les membres de l'équipage du Chasseur de Mines La Croix du Sud, cette aventure fut l'une des plus sympa que j'ai eu à vivre. Je me rappelle du tiercé, le dimanche matin, plage arrière. Les discussions au poste OM. Les baignades en haute mer (surveillée par des hommes en armes - attention REQUIN !!!)et bien sur, je me souvient parfaitement de toutes les avaries. Merci à tous...

                                                                YLG alias Petit Jean.